L’aînée et l’enfant

Nos anciens

Tous invités

Pique nique

Femme, mère…

L'articulation qui mène au moule à tarte

Tous les êtres...

Accueillir l’enfant et lui montrer la voie,
Loin de la folie du monde, s’accorder du répit,
L’aider à avancer sur le sentier,
Lui dire des mots doux, un poème, une comptine,
Rassuré par la voix connue et aimée,
Une marche lente par le temps consentie,
Ensemble, marcher au pas, et dire son histoire.

Elles avancent sous les feuilles naissantes,
Leurs deux bras en croix,

Elles n’entendent plus les voix !
Elles marchent ensemble !

Dieu emmène son peuple
sur la voie du salut,
Écouter la parole,
l’esprit en éveil,
Dans la confiance,
sans l’ombre d’un tourment,
Fuir l’obscurité inquiétante sur la route incertaine,

Continuer sans relâche tant que dure le jour ;
Suivre le chemin vers la lumière franche,

Pour lui qui nous accueille, soyons les bienvenus
Cheminons pas à pas, jusqu’où mène la joie !

Monec - Août 2018

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Monec - Novembre 2018

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Monec- mai 2015

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Monec - mai 2015

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Éternelle angoisse...
Mère puis grand mère...
Minuit, midi, pas de répit...
Essentielle, tu veilles sur tes petits.

Fenêtre ouverte sur la cour
Écoute les cris de tes enfants
Mélange de rires et de pleurs
Mère attentive, tu surveilles
Et tu admires leur insouciance.

Estragon, laurier, thym, ail...
Tous entrent en trombe dans ta cuisine
Étourdie par tout ce bruit tu
Réagis, tu cries, tu ris,
Non ! Sortez tous, ce n'est pas cuit
Et tu les chasses gentiment
L'eau bout, tu plonges ta viande
Le sel, le poivre, les carottes...
Et tu baisses la flamme et les rejoins

Maintenant ils sont calmes
Enfants ! ensemble mettez le couvert !
Rangez vos pulls et vos blousons !
Et lavez vos mains au savon !

Marie, Michel... tous sont au lit
Ils sont enfin fatigués
Non pour toi pas de répit
Une pile de linge t'attend
Il sera frais repassé cette nuit
Tandis que dort la maisonnée.

Étonnement présente !
Sans cesse sur le pont
Sarrau noué sur sa robe
Elle frotte, brique, lave
Nourrit sa nichée
Toujours vigoureuse
Immense tâche !
Elle l'accomplie !
Lourd est son fardeau
Léger est son pas
Elle veut le meilleur ...
… Pour ses petits

Monec - Septembre 2013

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Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir
les uns envers les autres dans un esprit de fraternité…

On entend par droits de l’homme un ensemble de droits essentiels
à notre existence comme êtres humains.

Sans ces droits, nous ne pouvons pas cultiver ni exercer
pleinement nos qualités humaines, notre intelligence,
notre talent et notre spiritualité.

TOUS :
les enfants, les gens en bonne santé, les femmes, les heureux, les malades, les hommes,
les retraités, les chômeurs, les actifs, les bénévoles,

les handicapés, les écologistes, les salariés, les passionnés, les tristes, les sportifs,
les hyperactifs, les artistes, les rebouteux, les écoliers, les dépressifs,

les jardiniers, les marins, les secrétaires, les spéléologues, les skieurs, les sourciers,
les artisans, les voyageurs, les écrivains, les peintres, les métallos, les visionnaires,

les intellectuels, les coureurs, les cyclistes, les hésitants, les couturières,
les épargnants, les brodeuses, les collégiens, les patrons, les magnétiseurs,

les footballeurs, les sœurs, les cultivateurs, les tennisman ou woman, les étonnés,
les nageurs, les cynophiles, les philatélistes, les dirigeants, les pratiquants,

les acteurs, les visiteurs, les vacanciers, les sculpteurs, les plombiers,
les impliqués, les fonceurs, les battants, les respectueux, les endormis, les prêtres,

les pressés, les bienveillants, les souriants, les roulants,
les volants, les rêveurs, les manuels, les lents, les soldats, les soignants, les frères,

les sauveteurs, les éleveurs, les pacifistes, les thésauriseurs...

Elle est la même pour T O U S !

Monec - 1 mars 2016 - C'est (MD)

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Tout commence par une enquête pointue,
chez les grainetiers et agriculteurs de mon village.

Cultiver le plaisir de jardiner,
après avoir vaincu ma phobie des vers de terre :
mettre la graine en terre,
recouvrir, arroser et attendre…

Et les graines ont germé,
les racines s'enfoncent dans la terre,
la tige minuscule s'élève,
exposant ses feuilles encore froissées,
elle cherche la lumière, la chaleur,
si la limace l'épargne,
si l'escargot l'ignore,
elle donnera le fruit de son labeur,
ce don de la terre,
qui sera déposé sur la pâte pétrie de farine et d'eau.

Puis après avoir été rincé, épluché,
découpé, revenu dans le beurre salé,
mêlé à l'échalote et une pointe d'ail,
ou sucré à la cassonade disposé sur la pâte étalée,
parsemé d'herbes odorantes, enfourné, doré,
et finalement cuit à point,
le légume poursuit sa route…
comme le fruit cueilli sur sa branche,
ou tombé à même le sol…

Enfin les tartophages à l'estomac glouton,
armés d'un couteau dans une main,
d'une fourchette dans l'autre,
tous deux tournés vers le ciel,
ces tartiphages aux esprits aiguisés,
boulimiques de tous mets dans un vaste ravissement,
essayent d'abord rien qu'à l'odeur du fumet,
de deviner ingrédients, condiments,
puis ce que j'ai semé dans le jardin,
la base de la réalisation de cette œuvre d'art
que je viens de livrer à leurs yeux réjouis,
dans le moule posé sur mes deux mains
protégées de gants créés pour l'occasion.
Bonheur monumental offert à mes tendres tartivores,
qui se délectent,
dégustent, apprécient,
et en réclament encore et encore… !
Des sucrées… ! Des salées… !

Imaginez tout cela sans ce moule à tarte
d'un autre âge, gondolé, déformé, usé
par des heures passées dans le four

à 180°, trente minute à chaque tarte…

Janvier 2014
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